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Nous York

Publié par Kay sur 22 Novembre 2012, 09:01am

Catégories : #KayCiné - Tv

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Une bande de potes trentenaires traversent l’Atlantique afin de retrouver deux amies d’enfances expatriées, et en profitent pour s’offrir des petites vacances. Voilà… En à peine deux lignes, je viens de vous faire un condensé du scénario de « Nous York », film qui aurait pu se targuer d’être un bon divertissement si le vide et le creux qui l’animent ne s’étaient pas invité à la fête ! Plus à prendre comme une carte postale animé qu’un long métrage, « Nous York » se targue d’offrir de belles images, ainsi qu’un dépaysement certains, le tout allié à une petite surenchère du cliché « touriste français de base » clamant haut et fort Obama à tout bout de champs pour qui les moindres aspects de la big apple sont prétexte à l’émerveillement. C’est clair que quand tu débarque de ta banlieue parisienne, même le vendeur de hot-dog de la 5eme avenue a plus de « style » que le Kebab en bas de ton bâtiment (excepté pour la sauce samouraï, fierté locale qu’on se le dise). Certes, le film retranscrit très bien ce que le français moyen éprouve en débarquant en dehors de l’aéroport JFK, mais de là à en faire une priorité au détriment du scénario, qui d’ailleurs se veut inexistant… Mouais, ça le fait moyen, d’autant plus que les vannes ne sont pas légions, et font plus souvent sourire que rire aux éclats.

 

Si encore cette bande de potes était touchante, que l’on prenait part à leur « aventures » (excusez le mot volontairement exagéré) comme si nous étions le sixième larron qu’ils avaient trainés dans leurs bagages… Mais non, le manque de consistance de chacun des personnages ainsi que l’absence ou le manque de développement de leurs histoires personnelles rend le tout fade, sans réel intérêt, et la succession d’évènements survenant en l’absence d’un fil conducteur n’arrange en rien le rythme mollasson de cette production. On essai sans réels résultats de nous faire passer du rire aux larmes, mais encore une fois, le manque d’implication ou (et) d’immersion fait que… bah la mayonnaise elle prend pas, et on commence à regarder sa montre de plus en plus souvent, lassé par les difficultés linguistiques rencontrées tout le long du film et dont ne ressortent aucune situations cocasse durant lesquelles Eric Judor nous aurait fait s’esclaffer avec un Franglais très approximatif. Seul Manu Payet ne s’en sort pas trop mal grâce à une certaine consistance de son personnage, mais il en faut bien plus pour sortir cette invitation au voyage des contrées de la lassitude dans lesquelles «Nous York » nous emmène.

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